Cette liste est évidemment non exhaustive et soumise à modifications et ajouts réguliers :
Toutes les histoires racontées ici sont nos propres aventures, nous espérons en voir encore beaucoup.
- Avec un fort accent du sud : On déplace le bateau sur ses cales pour vous laisser le temps de mettre l’antifouling sous les patins, disons 15 minutes. De toutes façons ces peintures sèchent sous l’eau … 😀
- L’anode pour la ligne d’arbre ne rentre pas, probablement une erreur de référence. Nous voilà aller au Shipchandler pour changer de modèle. Le vendeur : si ça ne rentre pas, un coup de meule, un coup de marteau puis un peu de colle Sika. Excellente idée Jean Claude, comme ça l’anode restera intacte et l’hélice sera changée chaque année ! 🙂 Finalement, après réflexion, une anode à 9 euros du bon modèle suffisait.
- Connaissez vous la loi de Hofstadter (moins connue que la loi de Murphy de l’emmerdement général) : loi selon laquelle toute tâche que vous planifiez de réaliser prendra toujours plus de temps que prévu et « même si vous tenez compte de la loi de Hofstadter » ! D’ailleurs en ce moment même le capitaine Fabrice termine son installation de protections thermiques pour le Refleks, avec une durée estimée à 2h, en cours depuis 4h.
- La loi de Deniau (du livre Dictionnaire des amoureux de l’aventure et de la mer, offert par le papa de Fabrice) : En mer les emmerdes commencent par s’additionner, ensuite elles se multiplient ! Testé et approuvé.
- Sur ton bateau tout est cassé, mais tu ne le sais pas encore. Encore testé et approuvé, surtout pour la drisse de trinquette, les poulies de renvoi d’écoute, le pataras…bon j’arrête la liste ici pour l’instant. Ah aussi : les batteries.
- Observations du 22 avril 2022 : Port V, un immense Dufour 50 flambant neuf arrive à quai, ses amarres sont déjà à poste (assez courtes, cela a son importance). Madame à l’avant avec la gaffe, Monsieur à la barre, grand classique. Leur technique d’approche nous a laissés hilares. Première étape : foncer perpendiculairement sur le quai. Une fois le gros BANG entendu, attraper l’amarre AVANT. Puis, seconde étape, attacher l’amarre avant et envoyer la marche arrière. Le pas d’hélice à droite va vous catapulter sur les moteurs du gros bateau à votre droite. Ainsi, dès que le second BANG est entendu, activer le propulseur d’étrave à fond et mettre une défense sur la zone incriminée. Ne pas tenir compte des insultes du propriétaire du bateau « effleuré ». Troisième étape : abandon de l’amarre avant, pivot à 180 degrés et approche du quai. Madame préférait être dans l’autre sens mais bon, on ne peut pas toujours choisir. Pendant ce temps, vos serviteurs Céline et Fabrice attendent, les amarres à la main, les larmes de rire retenues sagement derrières les paupières. Quelques invectives de notre part pour mettre une jolie amarre d’embelle et voilà le navire à quai.
- L’aventure des BIPBIP, quelques part à l’Ile Rousse…Le port de l’île Rousse en Corse est très particulier. En effet, le quai d’accueil est situé vers le large et ne dispose d’aucune, mais alors, aucune protection de la houle ni du vent d’ailleurs. Le Corsica frôle chaque soir votre pendille et son propulseur fait vibrer la coque pendant une bonne heure. Voilà pour le contexte. Environ 6/7 emplacements sont disponibles, et un bateau en particulier attire notre regard ; un BIP BIP (comme le dessin animé de Coyote et BIPBIP) orne sa coque. Il reste quelques détails pour être encore plus dans l’ambiance : des serviettes de plage sont attachées avec des pinces à linges (avec un joli coucher de soleil imprimé dessus, me glisse Fabrice à l’oreille), ainsi que quelques T shirts. En voilà un navire prêt à naviguer- me direz-vous ! Disons, pour pimenter la suite, que la météo n’a pas vraiment été consultée par nos quatre compères qui, le vent se levant doucement, larguent les amarres d’une traite et s’élancent dans le vent d’EST (qui ramène au passage nuages noirs, et houle significative en dix minutes). Il y a toujours un évènement dans les intrigues : le propulseur d’étrave rétractable se bloque dans la pendille. Le barreur met les gaz à fond et fait du sur-place. Quoique, le vent le prend franchement de travers et ce dernier se frotte sur le bateau d’à-côté avec un craquement à faire frémir tout navigateur ! Que faire dans cette situation ? A) pratiquer une marche arrière et tenter de reprendre une amarre arrière. B) s’attacher au bateau à coté pour stabiliser. C) plonger sous l’étrave sans masque en maillot de bain dans la houle sans prévenir ses équipiers ni le barreur qui continue d’activer l’hélice à fond. Vous l’aurez compris, c’est bien la réponse C qui a été validée. Après moults tentatives de leur envoyer de très longues aussières, le succès a été au rendez vous et les aventuriers on pu partir affronter l’océan.
- Un capitaine qui dit un jour : « si ça ne démarre pas, cela ne peut être un problème de démarreur, nous allons attendre que les batteries chauffent avant de réessayer… » 🙂
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