nos limites

A la sortie des bouches de Bonifacio, notre projet était de longer la côte Est de la Sardaigne dans l’attente de vents d’ouest favorables pour atteindre les îles Pontines, en particulier Palmarola. Les îles Pontines, ce sont celles là…

Le périple a commencé à Porto Cervo, dans des mouillages exceptionnellement protégés malgré des vents dominants assez costauds. En Sardaigne, le Ponant (ouest) et le Mistral (nord ouest) sont prépondérants, parfois 25-30 noeuds et les rafales également fortes et fréquentes.

Puis notre voyage a continué vers l’ile TAVOLARA (magnifique crête calcaire que les habitants appellent l’île Dragon) pour arriver à San Teodoro.

Ce mouillage est bordé d’une eau cristalline, en face d’un village charmant et d’un petit port en cours de réaménagement (pour le moment vide), ce qui crée une atmosphère très étrange à l’arrivée. La météo en juin est magnifique, et la chaleur déjà très importante.

Les Sardes sont très accueillants, la nourriture est fraîche et très bien préparée. Nous découvrons les vraies pastas al dente, cuites à la minute et le poisson juste grillé. Les prix de l’alimentation sont plus faibles qu’en France, en particulier pour les fruits et légumes. Les rues sont calmes, pas de klaxons, les piétons sont plus que prioritaires et la bienséance règne.

Une chose cependant mérite d’être mentionnée : quelle propreté ! Les rues sont immaculées, aucun déchet ne traîne.

Le tri des ordures est très bien réalisé, les habitants ont en moyenne 5 poubelles différentes, montrant la conscience environnementale prise par la région. En Corse, difficile et parfois impossible de trouver des poubelles de tri à l’exception de quelques ports classés « propres ».

Ainsi, le stock de Pecorino, de pastas et de charcuterie fait, nous préparons la traversée ce jour, d’une durée estimée de 30 heures, au portant; les vents nous sont enfin favorables.