nos limites

C’est une question vitale, et il faut se la poser AVANT de partir. Toutefois, on ne change pas son mode de vie du jour au lendemain.

Afin de ne pas devenir ce qu’on appelle un « boat potatoe », c’est à dire un adepte de la bonne chair et des boissons trop caloriques pour être honnêtes, nous avons maintenu notre alimentation essentiellement végétarienne (avec quelques poissons frais quand la Nature décide de nous en donner). Nous glânons les produits frais en abondance lorsque nous sommes à terre.

L’alimentation pendant les traversées est beaucoup plus light dans la création : soupes chaudes instantanées, pâtes, fruits, graines, biscuits, et biscottes; on ne s’improvise pas cuistot par 20° de gîte hélas).

La ration calorique en traversée peut monter à 3000Kcal/24 selon le froid, l’humidité, l’état de la mer, et le mauvais temps. Pour ne pas être malade, il faut s’astreindre à un rythme de vie le plus sain possible : le moins de sucre possible, pas de plat préparé, pas de produit industriel (sauf charcuterie Corse :)).Nous faisons tout nous même, y compris le pain au four solaire ou au four à gaz.

Parlons du four solaire : une invention géniale qui n’utilise aucune autre énergie que la lumière infrarouge du soleil et qui cuit absolument tout sans effort, juste un peu de soleil et même par temps couvert. Nous avons même pris la bouilloire solaire intégrée qui permet de faire de l’eau bouillante sans gaz !

Il est évident que le régime alimentaire se modifiera doucement en fonction des régions du monde et des habitudes culturelles rencontrées, pour des raisons de prix mais surtout d’adaptation et de curiosité. Vouloir manger du fromage même au bout du monde va rester une illusion, idem pour les tablettes de chocolat Bio de Fabrice qu’on ne trouvera pas partout.

Nous réaliserons un article sur la vie sans frigo – non pas que nous souhaitions enlever tout le confort moderne- mais la fermentation lactique promet de belles découvertes.