Après la (très) longue préparation, notre route est pour l’instant méditerranéenne, et nous avons fait l’échauffement en passant par la Côte d’Azur, le Var et finalement la Corse.
La traversée Continent-Corse, à laquelle nous étions habitués a été réalisée uniquement à la voile (sauf les trois dernières heures au moteur, Méditerranée oblige…).


Nous éprouvons le Nos Limites, toujours efficace à la voile, surtout par gros temps et nous avons eu la chance d’avoir des conditions météo très favorables la plupart du temps.
La vie à bord s’organise : repas, courses, réseau, sorties, séances de natation…nous trouvons le rythme qui nous convient en suivant toujours le vent.
Le bricolage ne s’arrête vraiment jamais et il est un adage connu apparemment des marins qui dit « tout est cassé sur ton bateau, tu ne le sais pas encore ».

Quelques escales par Porto Pollo et Propriano ont été particulièrement apréciables.

Vivre sur un bateau n’est finalement pas toujours aussi difficile qu’on le prétend; il s’agit surtout de prendre le rythme et de ne plus s’imposer celui de la vie trop intense pour nous autres Sapiens. Si la paresse à l’Occidentale peut être identifiée comme péjorative, la paresse à l’extrême Orientale, faite de contemplation, de calme et de méditation, semble tout à fait adaptée à la vie sur la mer.
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