Le plus gros chantier, et le plus long, est le travail de la coque. Il s’agit d’une coque polyester de 12 mètres sur un navire de 10 tonnes lège.
Mais ! Des années de laxisme avaient conduit à des surcouches qui empêchaient une bonne glisse.
Fabrice et moi avons passé 4 mois dans la cité Phocéenne pour gratter la coque jusqu’à la fibre afin de repartir de zéro.

- 1 couche d’aprêt
- 2 couches d’époxy
- 2 couches d’antifooling à matrice dure
- 2 couches d’antifooling semi-érodable
N’oublions pas les longues nuits dans le Mistral, avec un chauffage électrique timide, des conditions d’accès aux sanitaires limitées et des allers-retours animés par les grèves SNCF entre Nice et la Pointe Rouge.
A la fin, le résultat est incroyable : nous avons gagné au moins 0,5 noeuds au portant, pour le près c’est encore en cours de calcul.
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