nos limites

Nous avons choisi le 1er Mai, jour symbolique de la fête du travail, pour commencer notre tour du monde à la voile.

Le bon moment de l’année est choisi, mais celui de la vie ?

A un tournant suite à la fin de mes études de médecine et l’obtention du diplôme tant désiré, je crois que c’est le bon moment.

Explorer, apprendre une autre langue (Espagnol en projet) et surtout pêcher mes premiers thons en haute mer, découvrir de nouvelles cultures, profiter des imprévus pour progresser, exercer dans d’autres lieux…

Personne n’est jamais prêt, et la peur donne toujours une bonne excuse pour reculer. Le grand tour c’est comme la natation; soit on plonge en bombe directement dans le grand bassin et « on verra bien ce qui se passe », soit on mets les chevilles et on recule…pour mieux sauter ? Evidemment sauter sans savoir au moins nager est une hérésie !

Etre prêt ne veut rien dire en soi, il faut juste penser qu’on l’est.

C’est d’abord l’inconnu qui terrorise l’Homme et qui nous tient en laisse, à la manière du cheval qui se croit lié à son poteau et qui, dès lors, ne bouge pas.

A méditer.